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domenica 28 ottobre 2012

Le Kilim et la mode, le corps et le temple.




Le Kilim: textures tissés d'histoire et tradition. Pas seulement de l’art, mais aussi un document qui n'est pas écrit, mais c’est à lire à travers une interprétation symbolique des formes qui y sont reproduits. Dans l'histoire du tapis, l’ensemble de ces figures géométriques, étroitement liés à la technique de tissage, a évolué dans des conceptions plus sophistiquées et complexes qui reflètent les traditions des différentes communautés tribales, la religion, les croyances et les superstitions qui les caractérisent. C’est à partir de cette imagerie fascinante qui la poétique de Moonchild Paris attire, née de l’imagination de Pascale Koehl, qui fut styliste de la marque française “April 77” durant sept années. Haute qualité et garantie du respect pour le cadre de vie et le bon traitement des animaux utilisés pour la tonte, comme le juste salaire et la considération des droits des tricoteurs et tisseurs qui travaillent à la main selon leur savoir-faire artisanal. Moonchild offre des collections plus authentiques qu’ethniques, un rencontre entre une culture urbaine et des ateliers artisanaux péruviens, où  tous les modèles sont réalisés à la main en 100% Alpaga.  Une mode qui donc n'est pas trivial, mais le résultat d'un riche apparat iconographique, tissu comme une tapisserie. Le Kilim est beaucoup moins durables que le tapis traditionnel, qui a un manteau qui protège la chaîne et la trame, donc il n'est pas surprenant que peu nous ont été rapportées du passé, mais il a quand même réussi à arriver jusqu'à nous. Le kilim peut être purement décoratif ou peut être utilisé comme un tapis de prière: encore une fois, la mode nous rappelle que notre corps est notre temple.

http://vimeo.com/50162870